Divers éléments composent la couverture d’une habitation, entre autres la charpente, l’écran sous-toiture, les chevrons, les liteaux, les pannes, la ferme ou encore le revêtement. Chacun de ces éléments contribue à la solidité de la toiture. Dans cet article, nous allons nous focaliser sur le lattage, une opération qui consiste à créer le support de revêtement d’un toit à pans. Comment s’effectuent les travaux ? La réponse dans ce qui suit.
Définition du lattage de toiture en quelques lignes
Également connu sous le nom de liteaunage, de littelage ou de lattis, le lattage de toiture se résume à la pose de liteaux qui vont servir de support à la couverture (tuiles en terre cuite ou béton, ardoises, zinc, bardeau en bois…). Il s’agit d’une longue planche en bois fixée sur les chevrons et les poutres principales de la charpente. La structure formée va permettre au couvreur d’installer les supports de fixation du matériau de couverture.
Le lattage est une étape importante qu’il ne faut pas négliger lors des travaux de toiture. Il requiert une grande précision raison pour laquelle il est plus judicieux de le confier à un professionnel. Celui-ci saura déterminer le nombre de liteaux nécessaires afin de créer un ensemble solide et bien étanche, pouvant résister au temps et aux intempéries.
Les étapes à suivre pour réaliser le lattage de toiture
Il faut passer par 3 étapes incontournables pour effectuer le liteaunage de toiture.
La définition du schéma de pose
Le lattage de toiture ne s’improvise pas. Comme la plupart des travaux de construction, cette opération est soumise à des normes et à des règles imposées par le DTU (Document Technique Unifiée). Ainsi, les matériaux à utiliser pour les lattes et le schéma de pose sont définis par ce document et dépendent du degré des pentes du toit et du revêtement choisi. Quand on parle de revêtement de toiture, le choix est très vaste. Le mieux est d’opter pour un matériau adapté à l’inclinaison de la pente. Pour une toiture à faible pente, les tuiles canal sont préconisées. En revanche, pour une toiture à inclinaison importante, les tuiles plates sont plus adéquates.
Aussi, le poids de la couverture détermine le schéma du bardage. C’est pourquoi il est important de bien calculer l’espacement entre chaque latte. Pour ce faire, on doit d’abord mesurer la hauteur entre deux crochets métalliques anti-tempêtes prévus être installés sur deux lattes parallèles. Ces dernières sont destinées à la fixation d’une tuile. Ensuite, soustrayez à la dimension obtenue la largeur d’une latte pour avoir la distance à prévoir entre deux liteaux.
La pose d’un écran de sous-toiture
Après avoir isolé la toiture, l’artisan couvreur doit installer un écran de sous-toiture avant de fixer les lattes. Cet élément permet d’étanchéifier l’ensemble de la toiture. Il sert également à améliorer l’isolation thermique de l’habitation et garantit la pérennité de la construction en évitant les infiltrations d’eaux pluviales.
En même temps, profitez de cette opération pour vérifier l’isolation de vos combles et de votre charpente. Vous limiterez ainsi les déperditions thermiques et réaliserez des économies d’énergie et d’argent.
À noter : les travaux de rénovation énergétique peuvent bénéficier d’aides financières comme MaPrimeRénov’ ou Prime Énergie.
La pose des liteaux
L’étape finale est la pose proprement dite des liteaux. Ici, on a principalement besoin d’un cloueur ou d’un marteau. Avant de clouer les liteaux sur le toit, il est recommandé de tracer à l’aide d’un ruban à craie l’emplacement de chaque latte. Pour ce faire, on part du bord inférieur de la pente vers le faîtage. On peut ensuite procéder à la fixation des lattes sur les chevrons. Comme pour la technique adoptée précédemment, on commence à partir du pied de versant, c’est-à-dire au niveau de la bande de rive pour remonter progressivement vers le sommet. Pour s’assurer du parallélisme entre les lattes, le charpentier utilise souvent une pige de calage.